16 Pl. Centrale, 65140 Rabastens-de-Bigorre
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Rabastens-de-Bigorre (occitan : Rabastens de Bigòrra) est une commune française, située dans le département des Hautes-Pyrénées et la région Occitanie.
La bastide de Rabastens est fondée par le sénéchal Guillaume de Rabastens le 13 février 1306. Il vient alors du Tarn et est le représentant local du roi de France Philippe Le Bel. L’église gothique construite dans les décennies suivantes, est un des rares éléments architecturaux de l’époque qui soit encore visible à Rabastens.
En juillet 1570, Blaise de Montluc, lieutenant du roi, fait le siège de Rabastens alors occupé par les protestants de la reine de Navarre. Défiguré par un tir d’arquebuse, Montluc demande une trêve et promet la vie sauve aux habitants de Rabastens… Qu’il trahit et massacre sitôt introduit dans le château le 23 juillet 1570. Il gardera le surnom de lou nase de Rabastens.
En 1594, Le château et les fortifications sont détruits.
Le 8 avril 1962, Rabastens devient Rabastens-de-Bigorre.
L’église est une reconstruction de la première moitié du 17ème siècle sur les fondations d’une église collégiale attestée depuis 1306. Elle fut restaurée à partir de 1875 dans un style néogothique visant à lui redonner sa cohérence d’église-halle voûtée de croisées d’ogives. L’édifice comporte également des éléments architecturaux de différentes époques qui témoignent de l’histoire et des vicissitudes de la cité au cours des guerres de Religion.
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Si l’entretien du terrain communal incombe naturellement à la commune, l’entretien d’un emplacement concédé incombe, en revanche, exclusivement au concessionnaire ou à ses ayants droit. Bien évidemment, cela devient difficile lorsque le concessionnaire est décédé et qu’il n’y a plus d’ayant droit connu. Face au défi du temps et de ses outrages, les emplacements et monuments édifiés sur les sépultures se dégradent lentement mais sûrement et sont assaillis par les lichens, ronces ou autres herbes folles.
Pour autant, les services municipaux ne peuvent intervenir sur les lieux concédés en termes d’entretien puisqu’ils sont situés hors du champ d’action juridique de la commune.
Notre objectif est que le cimetière soit agréable et décent à la hauteur du respect dû aux défunts.
Assez haute, c’est la fontaine « monumentale ».
Au sommet de la fontaine certains y voient un cabri, un chevreau, un bouc nain… On lit même dans quelques ouvrages un isard…
Au pied de la fontaine, on lit : « LACOSTE –
La fontaine a été sculptée par Lavigne Hubert. C’est une sculpture en fonte de fer. Elle a été inaugurée en 1863 en présence du maire monsieur FOURCADE et du préfet monsieur GARNIER.
La fontaine représente un enfant portant une coquille géante. Nous pouvons faire un rapprochement de la fontaine de Bagnères de Bigorre qui a cette même représentation.
Placé devant le portail de l’église, à l’emplacement de l’ancien cimetière, il a été sculpté en 1921 par Firmin Michelet, artiste bigourdan talentueux. Le motif de la jeune fille portant des fleurs est fréquent chez cet artiste. Ce motif est original : une jeune fille au visage grave tend une gerbe de fleurs vers une grande plaque verticale qui porte les noms des Morts pour la France des deux guerres. L’ensemble est simple et émouvant.
La Gare et le chemin de fer furent créés en 1863. La Gare était située sur la ligne Tarbes – Agen.
À l’époque c’était un trajet très utilisé, durant l’année 1876 six trains de voyageurs ( sans compter les trains de marchandises ) circulent tous les jours.
Menacés de suppression depuis 1958 – 1959, les trains ne passeront plus à Rabastens en 1960 ; décision irrévocable des instances parisiennes ! La voie arrachée, le sol lui-même sera mis à l’encan !
Mais la Gare restera toujours debout, car de nos jours la gare est une habitation.
Le nom de Rabastens vient de son sénéchal Guillaume de Rabastens ou de son successeur et frère Pierre-Raymond, originaires de Rabastens du Tarn.
Les armoiries de la famille de Rabastens étaient de gueule à fond rouge ou noir sable à trois raves d’argent. La bastide Bigourdane reprit les armoiries de son fondateur en y ajoutant un chevron d’or, v retourné, surmonté d’une fleur de lys pour marquer l’origine royale de la ville. À Rabastens du Tarn, différentes plaquettes touristiques expliquent de manière semblable l’origine de cette ville.